ثقافة Les Hommes de théâtre tunisiens: Ces fous, ces saints qui continuent à produire des miracles.. par Moncef Ben M'rad
نشر في 27 مارس 2021 (10:06)
Par Moncef Ben M'rad
Le théâtre souffre d'un problème de texte c'est certain. Mais il souffre aussi de l'absence d'une politique culturelle stratégique de la part de l'Etat qui considère la culture comme TFARHID, loisir amusant.
Le théâtre souffre aussi du manque de respect vis-à-vis des hommes et des femmes de théâtre qui sont souvent payés 2.000 à 4000 dinars pour un travail qui les monopolise pendant trois ou quatre mois, ce qui les a poussés à migrer vers la télévision, le one-man-show ou la recherche d'un travail sécurisant dans l'administration.
Le théâtre souffre du peu de cas et parfois du mépris que les fonctionnaires font ressentir aux metteurs en scène, il souffre de l'imposition de la farce et du mauvais goût imposés par les télévisions.
CHAQUE REPRESENTATION THEATRALE EST UN PETIT MIRACLE produit par l'énergie et la conscience de quelques téméraires qui aiment le théâtre et qui demeurent locataires d'un petit appartement la vie durant.
Ce que j'ai découvert en préparant ma pièce de théâtre AICHA ET LE DIABLE et mise en scène par Mohammed Kouka, et qui a été présentée à festival international de Carthage, et qui a fait le plein, dissuade tout homme sensé de refaire l'aventure.
Ceux qui peinent pour créer dans ces conditions, sont des hommes théâtre ou fous ou saints. Cette brève réponse est destiné au docteur Ali Ouertani qui a posé le problème du texte théâtral.
